L’accord sur la démarcation des frontières maritimes entre le Liban et Israël

 


 D’ailleurs, les eurobonds libanais n’ont pas été impactés par l’annonce de l’accord ce qui prouve que les marchés financiers savent très bien que cet accord n’a pas d’impact immédiat sur l’économie libanaise. Enfin, un accord sur la démarcation des frontières maritimes n’est pas suffisant pour justifier économiquement un projet de production et d’exportation de gaz naturel liquéfié onshore ou offshore. Ce qu’il faut aujourd’hui au Liban pour sortir du gouffre, c’est un accord global avec le Fonds monétaire international : restructuration du secteur bancaire, audit juricomptable, etc. Concernant le texte de l’accord sur la démarcation des frontières maritimes qui prévoit que le gisement offshore de Karish sera sous le contrôle israélien et celui – présumé – de Cana sous le contrôle libanais, Fouad Abou Nader a raison lorsqu’il écrit sur son compte Twitter : « La section 2E de l’accord sur la démarcation des frontières maritimes, que je soutiens malgré tout, lie le futur potentiel développement du champ libanais de Cana à une entente entre TotalEnergies et Israël. C’est une épée de Damoclès au-dessus de la tête du Liban… ».


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